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Cultiver des ressources protéiques et fourragères

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Les systèmes de culture sont soumis à différentes contraintes techniques (gestion des ravageurs, contraintes climatiques), réglementaires (restrictions d’utilisation des produits phytosanitaires, disparition de certaines molécules) et économiques (instabilités des productions, fluctuations des prix). Afin de pallier ces problèmes, différents leviers sont étudiés dans le projet.

Citons par exemple :

  • L’insertion de légumineuses, comme le soja, dans les assolements : ces cultures ont l’avantage d’apporter de l’azote dans les systèmes et constituer une ressource riche en protéines ;
  • L’introduction des prairies temporaires ou de luzerne dans la rotation qui permettent de casser les cycles des ravageurs, contribuer à la réduction de l’usage des intrants chimiques et accroître la biodiversité sur les parcelles.

Les partenaires du projet ARPEEGE ont étudié le potentiel agronomique de ces cultures en Région Grand Est.

 

Produire du soja en Grand Est


Le soja est une culture qui produit des graines riches en protéines particulièrement intéressante pour l’alimentation du bétail.
Capable de fixer l’azote de l’air et  peu consommatrice de produits phytosanitaires, c’est aussi une culture intéressante d’un point de vue agronomique.
Développer les surfaces de soja en France nous permettrait d’améliorer notre autonomie protéique et d’approvisionner nos filières non-OGM tout en limitant le recours aux intrants. Mais est-il réaliste de vouloir produire du soja partout ? Quels est son potentiel de rendement dans la région Grand Est ? Où se situent les territoires les plus favorables à la production ? Ce sont les questions que se sont posés les partenaires du projet ARPEEGE.

Ressources :

Playlist autonomie alimentaire

 

La luzerne fourragère

Potentiel de la luzerne fourragère en Grand Est :

Connue pour ses bénéfices agronomiques, la luzerne tient également ses promesses comme fourrage riche en protéines. En effet, économe en produits phytosanitaires et autonome en azote, elle permet également de structurer le sol par son système racinaire profond. Mais alors comment utiliser et bénéficier au maximum de tous ses atouts ? Zoom sur son potentiel d’implantation en Grand Est selon ses critères d’exigences pédologiques, et retours sur les résultats d’une enquête de pratiques agriculteurs et à dire d’experts, interrogés à 90% sur les zones de polyculture-élevage de la région Grand Est (135 agriculteurs répondants soit une surface totale en luzerne de 1200 ha et 10 experts consultés).

Ressources :

 

Valoriser les feuilles de luzerne, cette partie la plus riche en protéines : une innovation à testée

Une méthode innovante de récolte de luzerne, dont les feuilles sont une ressource à haute valeur protéique, a été développée depuis 2016, permettant de séparer les feuilles des tiges afin d’obtenir une fraction protéique plus importante (27% MAT pour les feuilles de luzerne contre 18% plante entière).

Cette technique, appelée MASSAÏ (pour en savoir plus cliquer ici,  ; plus d'informations en vidéo), a été testée sur des élevages monogastriques et semble prometteuse à mettre en œuvre en élevage bovin lait car permettant de se substituer du tourteau de soja importé.

Une expérimentation est mise en place sur l’année 2022 pour trouver la meilleure formulation de conservation des feuilles de luzerne et l’effet sur la production des vaches laitières.

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